Le terme burn-out est un concept définit pour la première fois aux milieux des années 70 par le Doc

D’après  la psychologue Catherine Vasey, le syndrome de burn-out est un processus et non un état. Christina Maslach et Susan Jackson ne  décrivent pas le burn-out comme une nouvelle catégorie de maladie psychiatrique mais peut évoluer vers la  vraie dépression. Ils l’ont décrit comme un processus de dégradation du rapport subjectif au travail à trois dimensions.

La première dimension se rapporte à des sentiments d’épuisement émotionnels, que ce soit physique ou psychique. La personne se sent « vidé » par une fatigue affective au travail. Il s’agit d’une fatigue inhabituelle et qui n’est pas compensée par le repos. La personne est souvent irritable et coléreuse avec des troubles émotionnels .Le cynisme est la facette de la deuxième dimension du syndrome de burn-out, se traduisant par le retrait et l’indifférence vis-à-vis du travail et des personnes (collègues, clients, patients). La troisième dimension est la diminution de l’accomplissement professionnel au travail qui s’exprime par une impression d’être inefficace au travail, de ne pas être à la hauteur des exigences professionnelles voir même  une sensation de nullité et d’incompétences.

Ces symptômes peuvent être accompagnés de diverses manifestations physiques telles que trouble du sommeil, douleur rachidienne et mal de dos, nausées, vertige, maux de tête, perte ou prise de poids. 

Les causes d’un syndrome de burn-out

                La survenue d’un syndrome de burn-out est liée à deux facteurs, le premier en rapport au travail et le second est en rapport à l’individu elle-même.

Parmi les facteurs liés au travail, on distingue : l’intensité et temps de travail, l’organisation du travail, surcharge du travail, les exigences émotionnels, le manque d’autonomie et de marge de manœuvre, les mauvais rapports sociaux, les conflits de valeur et l’insécurité de la situation de travail.

L’instabilité émotionnelle, l’importance primordiale du travail dans la vie et  l’identité de l’individu sont les aspects individuels à prendre en compte devant un épuisement professionnel.

Prévention et mode de détection du syndrome de burn-out

                Actuellement le syndrome de burn-out touche tous les secteurs professionnels. On peut prévenir ce syndrome en le dépistant  et en luttant contre les risques psychosociaux et le stress que le travail peut engendrer. Il n'est cependant pas reconnu complètement par la santé du travail.

Pour  dépister l’épuisement professionnel l’analyse des signaux individuels  et collectifs pouvant traduire un risque de stress au travail est utile. En effet un trouble soudain de comportement d’un employé devrait alerter l’entourage professionnel.  Différentes échelles de mesures permettent d’estimer le niveau de burn-out sont aussi disponibles dont le Maslash Burnout Inventory. Il faudra aussi informer les travailleurs sur les effets du stress  et du burn-out afin de les alerter et les amener à consulter chez un médecin en cas d’alerte.

Pour une personne en burn-out, un arrêt de  travail de durée indéterminéeest nécessaire, ceci associé à une  psychothérapie. Une phase de reprise est à envisager après visite auprès du  médecin de travail. Ceci  en étroite collaboration entre le travailleur, le médecin de travail, le médecin traitant et le psychothérapeute afin d’éviter une rechute.